Travail
Travail et fibromyalgie ne font pas toujours bon ménage. En effet, même si une activité salariée peut être considéré comme une aide pour aller mieux (lutte contre l'isolement, force la mobilité, etc.), il peut être impossible pour la malade d'exercer un emploi surtout s'il est au stade 2 ou 3 du syndrome.
Afin de facilité son quotidien, le salarié peut avoir droit à différents aménagements de son poste, que ce soit matériels ou temporels.
Les aides de la MDPH 35
La reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH)
La RQTH vous permet de faire reconnaître votre handicap dans le milieu professionnel.
Elle vous permet dans un premier temps d'avoir une orientation dédiée vers le type d'entreprise d'accueil qui vous convient le mieux :
- le milieu dit "ordinaire" (le marché du travail classique) ;
- un centre de rééducation professionnelle (comme le Patis Fraux à Vern-sur-Seiche) ;
- vers un établissement ou service d'aide par le travail (ESAT).
Cette reconnaissance apporte de nombreux avantages :
- le droit au bénéfice de l'obligation d'emploi des travailleurs handicapés (OETH) ;
- l'accès prioritaire aux contrats aidés ;
- l'accès aux dispositifs spécifiques d'orientation et de formation ;
- l'aide du réseau cap emploi lorsqu'il y a une orientation vers le milieu ordinaire ;
- les aides de l'AGEFIPH (secteur privé) ou du FIPHFP (secteur public) ;
- l'aménagement d'horaire ou de règle particulière en terme de rupture du contrat de travail ;
- l'accès à un emploi dans la fonction publique soit par concours, soit par recrutement par la voie contractuelle avec possibilité de titularisation.
Les aides de la CPAM
Le temps partiel thérapeutique (TPT)
Le TPT, aussi connu sous le nom de mi-temps thérapeutique permet de reduire son temps de travail pour un an maximum sans perte de salaire. Il doit être prescrit par le médecin traitant qui détermine avec vous la quotité de travail (de 20 à 80 %) et la répartition du temps de travail (X h tous les jours, deux journées entières...). Depuis janvier 2019, il n'y a plus d'obligation d'être précédé par un arrêt de travail.
Attention, s'il le juge incompatible avec le fonctionnement de l'entreprise, votre employeur peut le refuser. Vous devez alors vous tourner vers la médecine du travail.